10 août 2009
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Quand Guacamol sort de son bureau, il constate que Miléna a découvert le poste de radio que Madame Richard a laissé avant de disparaître on ne sait où. Tandis que la station diffuse une chanson du groupe festif Ottawan (« T’es Ok, t’es bath, t’es in »), la jeune femme se contorsionne langoureusement en détachant un à un les boutons de son chemisier. Une indescriptible moiteur, faite de désir latent et de lascivité exacerbé, envahit l’atmosphère. Le dernier bouton saute et les seins de la secrétaire, tels deux fiers obus de la guerre de 14, jaillissent à l’air libre. Pendant ce temps, Duvier et Parisi se sont subrepticement rapprochés et ne perdent pas une miette du spectacle.Duvier a enlevé le ceinturon de son pantalon et se lacère machinalement le dos tout en poussant des grognements incompréhensibles. Quant a Parisi,la bouche ouverte, il se contente de baver.Sur une jaquette de vidéo porno, on qualifierait sans doute l’ambiance de très « hot ». Seulement, nous sommes à l’hôtel de police et l’inspecteur se charge de le rappeler aux étourdis en passant le poste de radio par la fenêtre.
« Mais vous êtes taré, inspecteur, on est au 5ème étage ! » s’exclame Duvier.
« On va être obligé d’acheter une autre radio » se lamente Parisi.
« Pas sûr, rassure Miléna, avec un peu de chance, la tête d’un passant aura amorti sa chute ».
Guacamol lève ses mains, paumes vers le ciel : « Ecoutez, les gars, ok, je suis désolé, je ne sais pas ce qui m’a pris. Mais on va pas en faire une pendule non plus. Je vous en achèterais un autre avec des lumières qui clignotent si vous voulez, mais en attendant : au boulot ! »
A l’évocation d’une nouvelle radio avec des lumières qui clignotent, Duvier et Parisi ne se sentent plus de joie et dansent en poussant des cris de joie.
L’inspecteur darde son regard de fer dans les yeux de la secrétaire.
- Miléna… Reboutonnez-vous, nous partons en mission.